La mise en valeur d’un lieu patrimonial industriel au service de la collectivité: l'expérience de la Cité de l'énergie

En mars 1989, à titre de recherchiste, j’assiste avec le directeur général de la Cité de l’énergie, monsieur Robert Trudel, à une rencontre avec le directeur de l’usine de papier Belgo au sujet de l’avenir des bâtiments de la première aluminerie du Canada. Le directeur de l’usine veut la démolition complète du complexe aluminier pour construire un nouveau centre d’expédition de papier journal au coût de 30 millions et pour faire un stationnement pour ses employés, au nombre de 850. L’intervention  du ministère de la Culture et des Communications freine la démolition de tout le complexe. À cette époque, la mise en valeur du patrimoine s’inscrivait en faux contre le développement économique. Aujourd’hui, l’ancienne aluminerie, qui a obtenu une reconnaissance patrimoniale des deux paliers de gouvernement, participe activement à l’essor d’une ville et représente un symbole de fierté pour la population. De quelle façon a-t-on assuré la sauvegarde de ce complexe unique et quels sont les défis qui se posent à sa mise en valeur actuelle et future ?  Voilà des questions qui alimenteront mon allocution lors de séminaire.